Le président du Conseil électoral provisoire dispose d’un jour franc pour communiquer au candidat à la présidence de MAS tous les procès-verbaux qui le placent en cinquième position dans les résultats avec 56 671 votes, soit 3.63% des voix. Par cette démarche, Éric Jean Baptiste entend prouver que les résultats publiés par le CEP ne reflètent pas la réalité des élections du 25 octobre…
« Nous sommons le président Opont de nous soumettre le cahier des charges, les procès-verbaux qui prouvent la quantité de vote qui nous a été attribuée », a fait savoir à Le Nouvelliste le candidat à la présidence du MAS. Éric Jean Baptiste estime que ce qu’il demande est le strict minimum que peut faire le CEP pour n’importe quel candidat. Alors que le CEP a dit publier sur son site Internet les procès-verbaux, le prétendant à la magistrature suprême a indiqué que le pays n’a pas encore de cadre légal sur la signature électronique.
Selon lui, les documents (résultats, procès-verbaux) publiés sur le site Internet du CEP ne veulent rien dire pour lui. « Comme nous savons que les procès-verbaux dont ils disposent sont des procès-verbaux falsifiés, nous voulons les comparer avec les PV dont nous disposons. Nous allons prouver les magouilles qu’ils ont faites », a avancé Éric Jean Baptiste.
Pierre-Louis Opont, président du CEP, dispose de 24 heures pour répondre aux exigences de cette sommation qui a été adressée vendredi. Selon Éric Jean Baptiste, cela ne devrait pas être difficile pour le président du CEP puisqu’il a publié les résultats des élections du 25 octobre en fonction des procès-verbaux.
Au cas où, M. Opont ne répondrait pas à cette sommation, il risque d’être attaqué en justice par les avocats du candidat à la présidence. Robenson Geffrard Source Le Nouvelliste